Park MoonySweet Dreams are made of this - Intelligente
- Dynamique
- Courageuse
- Drôle
- Sportive
- Sadique
- Moqueuse
- Gourmande
- Égoïste
- Narcissique
totalement inconnuCoréenneProf' d'histoire des créature Professeur/PolymorpheVeuvePansexuelle Vos parents vous ont peut-être raconté des choses abominables sur les créatures de l'ombre lorsque vous étiez enfants. Peut-être même l'ont-ils fait pour vous effrayer et faire en sorte que vous restiez bien sages lorsque la nuit tombait sur ce monde. En échange, il leur arrivait parfois de vous conter des légendes de douceur et de bonheur, des légendes pleine d'amour, d'héroïsme, de chevaliers et de princesses, de licornes et de dragons, de châteaux et de monstres. Mais ils n'ont jamais eu l'envie de vous révéler que dans ce monde, il n'y avait ni blanc, ni noir, que tout un amas de nuance permettait de faire apparaître différentes couleurs et que c'était de ces mêmes couleurs dont il fallait parfois se méfier. Ainsi, en grandissant, vous ne vous êtes emparés que des nuances de bien et de mal sans vous soucier de comprendre ce qui pouvait parfois se tapir entre les deux, déchirés par l'idée abjecte de n'être ni bons, ni mauvais. Vous savez, l'Ukraine par exemple, n'est pas à proprement parler un pays de rêves. Entre les radiations mortelles qui s'étendent aujourd'hui encore sur une bonne partie du pays et les témoignages passés des guerres, les habitants de cette nation ont de tous temps appris à s'adapter et à survivre du mieux possible. Mais parfois, la survie entraîne quelques penchants morbides à vous glacer le sang.
L'histoire que je m’efforce de vous conter commence à la naissance des continents tels que nous les connaissons actuellement. Il n'y avait alors pas de frontières, pas de terres promises, juste des forêts, des plaines et de l'eau à profusion. L'histoire raconte que, des fruits d'un amour sans limite entre une fée et un centaure naquit la première des licornes. C'était un être majestueux et vigoureux, brave et vaillant, mais qui comme son père avait besoin d'un troupeau pour vivre. Les dieux anciens et les dieux nouveaux accordèrent à cette créature mythique deux compagnes, à la croupe élégante et au regard sauvage. Après de multiples unions, l'espèce put enfin prospérer comme elle le souhaitait, dans un monde encore sauvage et méconnu de tous. Malheureusement, l'Homme et ses évolutions ne manquèrent pas de se faire de plus en plus menaçant envers les équidés qui voyaient leurs congénères disparaître à mesure que les Hommes se faisaient plus nombreux. Dans un dernier espoir, et pour parvenir à survivre, ils supplièrent les dieux anciens et les dieux nouveaux de leur accorder le salut, de les sauver des Hommes et des horreurs qu'ils accomplissaient. On leur accorda le droit de prendre forme humaine pour se cacher des hommes et bientôt, les licornes ne furent plus que des légendes oubliées.
Elles étaient pourtant bien réelles. L'un des groupes vivait tout justement en Ukraine, à Pripiat. A votre air narquois je devine que vous avez étudiés vos cours d'Histoire et que vous savez l'horreur qui plus tard, frappa la ville. Ce groupe là apparu très vite comme étant le plus imposant, car se trouvant au berceau de leur civilisation, ayant vu le jour des millénaires auparavant. Ils étaient nombreux, vivaient en une communauté soudée et leur chef était une femme bonne et juste. Ah oui, je vois à votre dépit que vous ne vous attendiez pas à une femme, mais sachez doux enfants que dans ce troupeau tout particulièrement, seules les femmes ont le droit de prendre des décisions et que les hommes s'en accommodent parfaitement ! Ainsi donc, il devait probablement s'agir là du « troupeau mère » et régulièrement, la horde changeait d'apparence pour célébrer leur espèce et leurs croyances. Les licornes étaient douces, bienveillantes avec autrui et avec la nature, forte et courageuses, bien que parfois un peu timides et discrètes. Elles étaient pures. Mais il y eut Tchernobyl. Il est encore tellement difficile d'en évoquer le sujet sans entendre résonner dans vos têtes les hurlements de douleur, de peur et de faim. Parce que la ville ne fut pas entièrement évacuée. Parce qu'il n'y eut jamais assez de bus pour tout le monde. Parce que La Mort n'avait pas de visage. Moony avait tout juste cinq ans lorsque le ciel se remplit de feux et de ténèbres. Maman hurlait aux autres de fuir par la forêt, dans l'espoir qu'en galopant, ils pourraient tous rejoindre les villes les plus proches. Alors tout le troupeau quitta Pripiat au grand galop, prenant le risque de révéler notre existence au monde entier. Moony chutait souvent, ses membres trop frêles peinaient à la porter. Malheureusement, en abandonnant tout derrière eux, ils n'eurent plus rien et, réfugiés dans la forêt, ils espéraient en vains que les ténèbres ne quittent leur ville tant aimée. Parfois, Maman envoyait quelques personnes pour voir, mais s'ils revenaient, ils étaient dans un état déplorable et bien généralement, ils ne passaient pas la nuit. Nous avions faim et leur nature. Et autour d'eux, la forêt mourrait à petit feu. Très vite, il apparu qu'ils devaient faire un choix. Moony se mit à prier les dieux afin qu'ils leur viennent en aide. Pour toute réponse, deux scientifiques tombèrent sur leur campement. Maman hésita longuement avant de prendre la moindre décision. Puis, il fallut les manger. Les femmes les tuèrent et les préparèrent en se gardant bien de d'indiquer aux enfants ce qu'ils mangeaient. Torturées à l'idée que nous l'apprenions, elles attendirent muettement qu'ils changent tous. Étaient-ils des Wendigos ou des Licornes ? Des monstres ou des survivants ? Leur apparence évolua considérablement. Leurs cheveux devinrent ternes, la nature leur tourna le dos et leurs yeux craintifs se muèrent en des regards emplit de haine et de douleur. Torturés par ce qu'ils avaient fait, ils se traînaient au sol comme des carcasses. Le pire en eux, c'était cette envie de recommencer. Et à chaque fois qu'ils en eurent l'occasion, ils le firent.
A sa majorité, papa, voyant Moony plonger dans un monde de chaos dont lui même ne parvenait pas à se défaire décida de l'envoyer loin de tout ça. En France, dans de la famille éloignée. Tellement éloignée qu'il sembla à la jeune femme qu'il ne devait pas s'agir de ma famille. Elle abandonna donc derrière eux tous le troupeau, dans le plus grand des secrets pour rejoindre Paris, ses pavés et la tour Eiffel. On lui enseigna le français, l'anglais et la littérature avec rudesse et on l'empêcha de se nourrir de chaire humaine, ne faisant qu'augmenter à petit feu sa frustration. Puis, lorsqu'il apparu qu'elle n'était pas heureuse dans une grande ville, on lui recommanda de rejoindre l'Académie à Kyoto. Ce qu'elle fit. Elle intégra donc l'établissement en tant qu'élève puis lorsqu'elle eut terminé ses cinq années d'études, elle resta en tant que professeur des espèces. Pour que personne n'oublie jamais ce qu'il s'était produit. Oh mon chou, si tu avais pu ne jamais me croiser, alors probablement aurais-tu été plus heureux. Il n'existe pas pire cauchemar, pas pire image que de croiser mon regard colérique. Excentrique et peu discrète, je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds et mes propos, souvent tranchants, reflètent toujours avec exactitude ce que je peux penser. Cela s'explique sans doute par le fait que je n'ai absolument pas bénéficié d'une bonne éducation et ne maîtrise de ce fait, absolument pas les codes comportementaux que toute personne lambda apprends dès son plus jeune âge. Je n'ai également pas de tabou et ne suis jamais gênée lorsque je parle ou entends parler de quelque chose. De la même façon, je parle très crûment, et souvent avec beaucoup d'insultes -coréennes surtout parce qu'il s'agit de ma langue natale- car il me paraît tout à fait normal de parler de la sorte. Cependant, il t’apparaîtras très vite, si tu as assez de patience pour me fréquenter couramment que je ne suis pas très sûre de moi et qu'il m'arrive constamment de douter de ce que je fais. Me remettant régulièrement en question, je ne supporte par exemple pas l'échec. Je me renferme sur moi-même dès que je ne parviens pas à résoudre un problème ou me sent proche de l'échec, et généralement, ce moment-là se traduit par des crises assez importantes pendant lesquelles j'ai tendance à devenir très virulente. Cependant, si ses crises ne sont pas contrôlées à temps elles devient rapidement très violente et bien que je n'ai encore jamais atteint ce stade, il semble évident qu'il ne faille pas m'encourager à rentrer dans une de ces folies furieuses.
Batty & Artemis | www | Park Moony Polymorphe & Professeur Date d'inscription : 06/03/2018
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